Luca Aeschlimann a appris à jongler en gardant les moutons, loin des écoles de cirque. Il jongle, donc, mais pas seulement, car chez lui, le corps est un outil de tous les jours, les travaux de la ferme seront sa première préparation physique !

Ce timide illuminé cherche la précision dans le geste et la liberté dans son inspiration. Autodidacte acharné, il continue ses jongleries bergères et danses champêtres jusqu’à son intégration à l’école du cirque de Bordeaux, ou il découvre les cours de danse, d’acrobatie, de jeu d’acteur, etc.

Vladimir Couprie joue dans une fanfare de jazz quand il découvre des enfants jouant au diabolo sur son passage, il a 10 ans, et c’est le début d’un long cheminement avec et pour cet objet. Son approche du diabolo est tout de suite très intime, comme l’expression d’un monde intérieur. Sa pratique s’éloigne donc vite d’une simple recherche technique et fuit la démonstration qui, pour lui, “dévalorise cet art”.

Gert De Cooman le cheminement artistique de Gert se fait par le biais de l’irréalisable, il rêve de voler, tout simplement, dès ses premiers pas, il est attiré par les hauteurs… Tout son parcours est guidé par cette envie, en commençant par grimper sur les plus hautes branches du jardin, qui lui offrent un terrain de jeu et d’expression déjà très riche, il découvre ensuite le tissu aérien et le jeu d’acteur à l’école de cirque de Leuven (Belgique), dont il est originaire.

Kenzo Tokuoka est un voyageur, métis atypique franco-japonais né en 1985. Entre la sagesse japonaise et la fougue montagnarde, il développe très vite une passion pour le déplacement sous toutes ses formes, il aime bouger, il doit bouger. Il apprend, patiemment, avec une détermination aiguisée, devient très polyvalent, car il aime s’adapter, échanger, découvrir.